Gigot d’agneau au four - Ana Cuisine Recette gigot d’agneau au four | Temps & astuces

Gigot d’agneau au four

Gigot d’agneau au four
⏱ Préparation : 10 min 🔥 Cuisson : 45 min ⏸ Repos : 10 min ⏳ Total : 1 h 5 min 👥 Portions : 6 ⚡ 380 kcal
3.67 / 5 · 3 avis
5★
1
4★
1
3★
0
2★
1
1★
0

Gigot d’agneau au four façon « grand classique » : peau dorée, chair juteuse et parfum d’ail et d’herbes qui embaume la cuisine. Cette méthode pas à pas assure une cuisson fiable (saisir puis rôtir), un jus savoureux et des tranches rosées bien moelleuses. Idéal pour 6 convives, ce rôti de fête se prépare avec très peu d’ingrédients et quelques repères simples (temps au kilo, température à cœur, repos). Vous trouverez ci-dessous toutes les astuces de chef pour réussir du premier coup, les variantes (Provençale, basse température, aux épices), les erreurs courantes à éviter, la meilleure façon de trancher et de servir, ainsi que des idées d’accompagnements et de réutilisation des restes.

Informations nutritionnelles
Portion : 250 g de viande avec os par personne (variable selon appétit et accompagnements)
Estimation par portion (sans accompagnement)
Énergie ≈ 380 kcal • Protéines ≈ 40 g • Lipides ≈ 24 g • Glucides ≈ 0 g • Sodium variable selon salage. L’agneau est une source de protéines complètes, de fer héminique bien assimilé et de zinc ; la couche de gras externe peut être partiellement retirée au service pour réduire les lipides totaux par portion.

La valeur nutritionnelle varie selon la taille du gigot, la proportion de gras retirée, la cuisson (une partie de la graisse fond et s’écoule dans le plat) et les accompagnements. Pour une assiette équilibrée, associez le gigot à une belle portion de légumes verts et à un féculent raisonnable (pommes de terre rôties, boulgour) ; une sauce légère (jus dégraissé) remplace avantageusement les sauces crémeuses.

Variations

    • Provençale au citron: frotter le gigot avec zeste de citron, thym, romarin et une touche de miel. Le citron réveille la saveur de l’agneau et allège la perception du gras.

    • Basse température (rosé très tendre): saisir 15 min à 220 °C puis finir à 150 °C jusqu’à 58–60 °C à cœur (sonde). Repos 15 min : texture fondante, tranchage net.

    • Ail confit et herbes: inciser la surface en croisillons légers, glisser des éclats d’ail et des aiguilles de romarin. En fin de cuisson, ajouter 1 c. à s. de miel pour laquage subtil.

    • Épices douces: masser avec un mélange ras el hanout ou baharat + huile d’olive. Servir avec semoule aux raisins et légumes rôtis au cumin.

    • Croûte persillade: chapelure fine, persil, ail haché, zeste de citron et huile d’olive ; étaler en fine pellicule sur le gigot pour les 10 dernières minutes à 200 °C.

    • Gigot et pommes de terre « tout-en-un »: disposer des quartiers de pommes de terre, oignons et carottes au fond ; ils rôtissent dans les sucs pour un plat complet.

    • Jus corsé au vin: déglacer le plat avec 10 cl de vin rouge + 10 cl d’eau, réduire à feu moyen, monter avec une noisette de beurre pour brillance.

Conseils du chef

    • Tempérer la viande: 30–45 min hors frigo avant d’enfourner garantissent une cuisson uniforme, surtout près de l’os.

    • Saisir puis rôtir: l’attaque à 220 °C crée une croûte protectrice ; la cuisson se poursuit plus doucement à 190 °C pour un cœur juteux.

    • Arroser régulièrement: toutes les 10–15 min, le jus nourrissant évite le dessèchement de la surface.

    • Sonde à cœur: c’est l’outil le plus fiable. Placer la sonde dans la partie la plus épaisse, sans toucher l’os.

    • Repos sous alu: 10 minutes suffisent pour que les jus se redistribuent ; ne zappez jamais cette étape.

    • Jus équilibré: déglacer à l’eau chaude ou au bouillon ; une pointe d’acidité (citron, vin) et du poivre fraîchement moulu relèvent sans masquer.

    • Tranchage perpendiculaire aux fibres: des tranches nettes, tendres et régulières. Un couteau bien affûté change tout.

    • Assaisonnement franc: l’agneau supporte sel et poivre ; saler dès le départ aide à former la croûte savoureuse.

    • Choix du morceau: un gigot avec os est plus parfumé et se tient mieux à la cuisson ; la cuisson d’un gigot désossé est un peu plus rapide.

    • Organisation: pour un service détendu, préparez la garniture à l’avance et gardez le jus au chaud ; tranchez au dernier moment.

Erreurs courantes à éviter

    • Four insuffisamment chaud au départ: sans saisie à 220 °C, la croûte tarde à se former et les sucs s’échappent.

    • Sous-assaisonnement: viande fade ; oser le sel/poivre au départ, rectifier dans le jus.

    • Surcuisson: texture sèche ; surveiller la température à cœur et respecter le repos.

    • Oublier d’arroser: la surface se dessèche et colore trop vite.

    • Planche inadaptée: sans rigole, les jus se répandent et vous en perdez ; utiliser une planche avec rigole.

    • Trancher immédiatement: sans repos, les jus s’échappent ; couvrir 10 min sous alu.

    • Placer la sonde sur l’os: fausse lecture ; piquer la partie la plus épaisse de chair.

    • Trop d’ail cru inséré: peut dominer ; préférer quelques éclats ou de l’ail en chemise dans le plat.

    • Légumes ajoutés trop tôt et trop serrés: ils bouillent au lieu de rôtir ; espacez-les et retournez à mi-cuisson.

Conservation et congélation
  • Repos du rôti avant service: si le timing glisse, four éteint, porte entrouverte, 10–15 min sous alu — la chaleur résiduelle maintient la température sans surcuire.
  • Réfrigération des restes: 2–3 jours bien filmés. Réchauffer doucement au four à 140 °C, couvert, avec un trait de jus ou d’eau pour ne pas dessécher.
  • Congélation: tranches refroidies, séparées par papier cuisson, jusqu’à 2 mois. Décongeler au réfrigérateur puis réchauffer à basse température.
  • Idées anti-gaspillage: sandwiches au gigot froid et moutarde douce ; salade tiède d’agneau (herbes, câpres, citron) ; parmentier d’agneau (haché grossièrement avec le jus) ; pâtes au jus d’agneau et romarin.
Conclusion

Ce gigot d’agneau au four incarne la cuisine de partage : une liste courte d’ingrédients, une méthode claire et des repères précis pour un résultat généreux. La saisie initiale sculpte une croûte dorée irrésistible, la cuisson modérée respecte la tendreté et le repos final rend la tranche juteuse. Qu’il soit servi rosé avec un jus corsé et des haricots verts, ou entouré de pommes de terre rôties et de carottes glacées, il fait l’unanimité. En variant herbes et aromates (Provence, épices douces), en adaptant la température à cœur à vos goûts et en soignant la découpe, vous signez un plat de fête fiable, élégant et intensément parfumé — parfait du déjeuner dominical au dîner de célébration. Les restes se prêtent à mille réemplois gourmands : un parmentier fondant, des sandwiches à la moutarde et aux herbes, des pâtes au jus réduit… Bref, une recette pilier qui mérite sa place dans votre carnet, prête à être refaite toute l’année.

Pour découvrir encore plus d’inspirations, suivez-nous sur Instagram pour des photos appétissantes, sur Pinterest pour enregistrer vos recettes préférées, et sur Facebook pour ne rien manquer de nos nouveautés. Rejoignez notre communauté gourmand

Questions fréquentes
Comment adapter le temps si mon gigot pèse 2 kg ?

Après 15 min à 220 °C, comptez environ 45 min pour 1,5 kg puis +15 min par 500 g : un gigot de 2 kg demandera ~60 min au total, à affiner avec la sonde.

Peut-on commencer à haute température puis terminer très bas ?

Oui. Saisir 15 min à 220 °C, puis terminer à 150 °C jusqu’à la température cible : la texture est particulièrement fondante, à condition de ne pas dépasser la température à cœur visée.

Avec ou sans os ?

Avec os, le goût est plus marqué et la cuisson plus indulgente. Désossé, la cuisson est un peu plus rapide et la découpe simplifiée, mais l’os ajoute du caractère au jus.

Faut-il mariner à l’avance ?

Pas obligatoire. Une marinade courte (30–60 min) à la moutarde, citron, herbes intensifie le parfum et aide la croûte à se former, mais le gigot traditionnel se suffit de sel, poivre, ail, thym, laurier.

Mon four colore trop vite, que faire ?

ouvrir lâchement de papier aluminium sur la fin de cuisson, baisser de 10–15 °C, et continuer à arroser régulièrement.

Quels accompagnements et vins recommander ?

Classiques : pommes de terre rôties, haricots verts, flageolets, carottes glacées, semoule au persil. Côté vin, un rouge souple mais structuré (Bordeaux, Côtes-du-Rhône, Rioja) s’accorde à l’ail et aux herbes.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *